Le rôle des facilitateurs, facilitatrices d’apprentissages

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Voilà la posture que nous recherchons avec les enfants :

Cadre de la relation aux enfants

En tant que membres adultes de l’école, nous sommes au service du développement de l’enfant.

Nous devons être les guides et les modèles, tout en sachant être discret·es et confiant·es en l’enfant.

Quelques repères de conduite :

1. Ne touchez jamais l’enfant sauf s’il vous y invite. Gardez en tête que le contact physique est source de bien-être lorsqu’il est consenti. Soyez une présence aimante.

2. Abstenez vous de parler des enfants en étiquettant leurs personnes (il est comme çi…), que ce soit positif ou négatif, que ce soit en sa présence ou non. Travaillez votre capacité à décrire ce que vous voyez et ce que vous ressentez, sans le figer dans une vérité générale.

3. Partez du principe qu’un·e enfant agit toujours pour répondre à ses besoins (jamais pour vous embêter). Cherchez les quand il ou elle agit de manière inappropriée.

4. Concentrez votre effort à renforcer et à aider le développement de ce qui est positif en l’enfant.

5. Mettez toute votre énergie dans la préparation du milieu, prenez-en soin régulièrement d’une façon méticuleuse. Aidez l’enfant à établir de bonnes relations avec le milieu.

6. Montrez-lui l’endroit où le matériel se range et indiquez-lui comment il ou elle doit s’en servir.

7. Respectez l’enfant qui fait une erreur et qui peut se corriger de lui-même, mais arrêtez fermement et immédiatement tout mauvais usage du matériel et toute action qui met en danger l’enfant, son développement ou les autres enfants.

8. Respectez l’enfant qui se repose ou observe les autres travailler, ou réfléchit à ce qu’il a fait ou fera. Ne l’appelez pas et ne le contraignez pas à une autre forme d’activité. Aidez ceux qui cherchent une activité et n’en trouvent pas.

9. Faites que votre présence et votre disponibilité soient ressenties par l’enfant qui cherche et qu’elles demeurent cachées à celui qui a déjà trouvé.

10. Traitez toujours l’enfant avec la plus grande politesse, utilisez des mots aimables et un ton doux.

11. Soyez authentiques. Exprimez quand vous n’êtes pas disponible ou que vous n’avez pas envie.

12. L’enfant a le droit d’avoir un cadre, des repères, d’avoir un « plus grand que lui ». Sachez entendre les besoins et refuser les stratégies inappropriées.

13. Soyez attentifs à votre état intérieur : êtes-vous serein, calme, disponible pour accueillir les émotions, les demandes ? Êtes-vous stimulé, agacé, fatigué.. ? Il est de votre responsabilité de reconnaître quand vous n’êtes pas en capacité d’interagir sans violence et de savoir vous retirer.

Pour lui donner de l’écoute et de la considération, demandez vous :

– Que vit-il ? Que vit-elle ? Comment voit-elle la situation ?

– Est ce que je parlerais de cette façon à un autre adulte, un·e ami·e, quelqu’un je considère comme mon égal ?

Intention : agir de manière à donner à la personne la certitude que je respecte sa manière de voir, de vivre ou de comprendre.

Pour lui donner du soutien sans faire « à sa place » :

– prendre le temps de clarifier ce que l’enfant demande réellement, et de quel soutien il ou elle a besoin

– poser des questions pour bien comprendre

– privilégier le fait d’attendre une demande claire, ou demander à l’enfant si il ou elle a envie d’être aidé·e

éviter les « tu n’as qu’à »

– prendre le temps « d’enseigner » : pour ne pas avoir à faire pour l’enfant, il faut que l’enfant apprenne à faire.

– encourager, lui faire savoir que vous avez confiance en lui / elle.

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