Passé, présent, futur… et si on conjuguait aussi l’école ?

En surfant sur le site de l’Alliance pour l’auto-éducation (https://www.self-directed.org/), je suis tombée sur un article de Blake Boles, un éducateur américain qui cherche à promouvoir l’autoéducation. Je vais (petit à petit) traduire des extraits de cet article pour vous partager les réflexions qu’il m’inspire et faire des liens avec d’autres sources d’inspiration et de questionnement. Claire

Blake Boles commence son article en rappelant l’histoire d’un conte américain, où le héros est un homme qui s’endort pendant un siècle et se réveille dans un monde étrange, après la révolution américaine. Blake Boles s’amuse à imaginer une version moderne de ce conte : comment se sentirait un homme, ou une femme, qui se serait endormi.e en 1917 et se réveillerait aujourd’hui ? Certainement qu’il y aurait quelque chose d’un peu submergeant, de l’ordre du choc et de la fascination pour ce monde où l’on traverse les océans nuit et jour par les airs et sous l’eau, où l’on possède des appareils électroniques superpuissants qui se glissent dans nos poches, où l’on produit des quantités astronomiques d’objets de toute sorte… Ça me fait penser au film La Belle Verte

Blake Boles remarque alors avec ironie que si notre héros avait envie de souffler un peu, de retrouver quelques repères, il lui suffirait d’aller… à l’école. Car la salle de classe de 1917 ressemble étrangement à la salle de classe de 2017…

Comment se fait-il qu’en l’espace de plus d’un siècle, on n’ait quasiment rien fait évolué dans la manière d’éduquer les enfants?

Son questionnement m’a renvoyé à une magnifique vidéo que vous connaissez peut-être. Prince EA y fait une plaidoirie (qui personnellement m’émeut pas mal) pour que l’école évolue et prenne en compte les individu.e.s dans leur singularité, qu’elle devienne un espace qui accueille et prenne soin des rêves, des passions, des potentiels de chacun.e.

C’est ce que nous souhaitons rendre possible à l’École Démocratique du Tarn. Je crois fondamentalement qu’il n’y a pas d’opposition, pas de compromis à faire entre épanouissement collectif et individuel. Si le groupe empêche ses membres de s’épanouir, ou au contraire s’il subit les exigences d’un.e seul.e ou d’un sous-groupe, c’est le signe d’un manque dans la structure, dans les règles qui conditionnent le respect des droits fondamentaux des personnes.  Alors il faut que le groupe évolue, s’ajuste, que les personnes s’affirment, s’alignent avec ce qui est juste pour elles.

Sur ce, je vous laisse avec cette vidéo, et je pars profiter de la famille.. Bonnes fêtes à tou.tes et à très vite, pour la suite de l’article de Blake Boles… Claire

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